♣ Qui je suis...
♠ Nom de famille : Walker, anciennement Armanskaïa
♠ Prénom : Oksana Anastassia
♠ Surnom : Mastermind
♠ Âge : 35 années
♠ Statut : Éternelle célibataire
♠ Métier : Officiellement, simple scientifique au sein de Wayne Industry ; officieusement, propriétaire d'Armanskaïa Corp, société pharmaceutique privée qui fait également office de société écran ; célèbre criminelle et grande trafiquante d'esclaves à ses heures.
♣ J'ai tout un caractère...
♠ Qualité : Sur-douée (à l'extrême), culture générale très vaste, créative, grandiose, flegmatique, sûre d'elle, confiante, perfectionniste, observatrice, attentive (mais n'y paraît pas), mémoire visuelle incroyable, prévoyante, optimiste.
♠ Défauts : Paresseuse, puérile, enfantine, incompréhensible, versatile, lunatique, machiavélique, sadique, sarcastique, "fausse", indifférente, cruelle, acerbe, égo sur-dimensionné, énigmatique, hautaine, arrogante, aucune notion du "bien" et du "mal".
♠ Le pire moment de ma vie : Le pire moment de la vie d'Anastassia hein ? Lorsque sa mère a essayé la tuer en tentant de l'avoir à son propre jeu. Sérieusement, Ana ne lui en veut plus du tout, bien qu'elle en garde un souvenir singulièrement amer. La jeune femme aura au moins eu le mérite de faire l'expérience d'être elle-même une victime.
♠ Le meilleur moment de ma vie : Définitivement lorsqu'elle a conçu son premier "jeu". Anastassia a ressenti un tel bien être qu'elle ne peut décemment plus s'arrêter aujourd'hui. Voir la peur peinte sur le visage de ses victimes, la haine d'avoir échoué et finalement la résignation... Tout simplement jouissif. Ce fut une véritable révélation, une sorte de résurrection pour elle. Ana se sentait vivante pour la première fois de sa vie.
♣ Il était une fois...
Anastassia visualisait son nouvel arrivage du haut de ses caméras sophistiquées. Chacun d'entre-eux avait été choisi avec soins, chaque détail avait son importance. La russe ne mettait jamais son destin entre les mains du hasard, elle se jouait du hasard. Encore une fois, une nouvelle "partie" allait commencer. Ana retourna son attention sur les plans de ses naissants jouets, ses machines de torture, celles que la jeune femme venait tout juste de mettre au point pour ces personnes-là, ceux qu'elle n'avait eu aucun scrupule à enfermer pour ses petites expériences personnelles. Comme toujours, les limites humaines l'intéressaient, mais pas seulement, Anastassia se délectait éternellement de la souffrance de ces pauvres gens rien qu'en osant y penser. Que dire ? « Eh bien, que la partie commence mes chers amis ! » Dit-elle joyeusement à travers les hauts-parleurs qui déformaient sa voix. « Je vous souhaite tout d'abord la bienvenue dans le monde de Mastermind, en espérant que vous vous y plairait autant que j'ai eu de plaisir à créer cet endroit. » Anastassia avait à peine commencé à parler que certains beuglaient déjà contre leur caméra. Elle soupira d'exaspération avant de reprendre, ce n'était décidément plus ce que c'était ! Les jeunes devenaient définitivement de plus en plus idiots.
« Vous êtes exactement dix, dix installés confortablement dans dix cellules différentes aux routes complètement différentes elles aussi. Chacun rencontrera très précisément huit compartiments sur son chemin, sachant que vous vous trouvez actuellement dans le neuvième. Ils sont reliés par neuf couloirs, dont le dernier vous sortira définitivement de vos magnifiques vacances ici. Bien sûr, comme vous vous en doutez, il ne s'agit pas que de pousser des portes et de mettre un pied devant l'autre, non. On ne m'appelle pas Mastermind pour rien après tout et, avouons-le, ça n'aurait strictement rien d'amusant ! » Anastassia marqua une courte pause, prenant une chips à la main tandis qu'un homme tentait vainement de détruire le micro et la caméra de sa salle. Aussi idiot qu'insouciant apparemment. Comment espérait-il sortir vivant si il n'écoutait même pas les règles du "jeu" ? « Monsieur Morgan, vous devriez vous tenir tranquille, il n'augure rien de bon que de vouloir détruire la seule et unique chance de vous en sortir. Vous savez, sans les petits conseils pratiques dont j'ai à vous faire part, vous ne ferez sûrement pas long feu. Et je sais de quoi je parle, je vous assure. » Le rouquin cessa immédiatement de s'agiter, sous les yeux satisfaits de la maîtresse des lieux. « Pour en revenir là où nous nous étions arrêtés ; dans chaque compartiment, vous trouverez une caisse, dans chaque caisse, vous trouverez des indices ainsi que des objets utiles ou non pour la traversée des couloirs piégés. A l'intérieur de chacune des huit pièces, vous trouverez également l'un de vos proches, pris dans un piège de ma conception, et pour l'en sortir, il suffira de lire les instructions que vous pourrez trouver près du piège en question. Je ne vous cache pas que la plus grande partie d'entre-eux sont mortels, pour la victime comme pour le sauveur. Néanmoins, si vous ne tentez rien, il ne vous sera pas interdit de passer au compartiment suivant, cependant, comme vous pouviez vous y attendre, votre proche mourra et pas des plus joyeusement. » Anastassia avait fait le tour. Elle replia ses jambes sur son fauteuil, enfournant une nouvelle chips dans sa bouche. Le spectacle risquait d'être intéressant. Ça faisait bien longtemps qu'elle travaillait sur ces nouveaux pièges et sur leur conception. Ils n'avaient pas été simples à mettre au point, mais maintenant que c'était chose faite, elle ne pouvait en être que plus heureuse et suffisante. « Oh ! Dernier détail avant que vous ne partiez. Pour pimenter le jeu, vous ne disposerez que de quatre heures pour sortir. Et ne croyez pas qu'il suffit de survivre pour pouvoir sortir gagnant de ce jeu. Si le compte à rebours est fini, mais que par le plus grand des miracles, vous vous trouvez toujours en vie et en plus de ça, piégé, vous serez drogués, puis vendus sur le marché des esclaves, qui se trouve d'ailleurs être florissant dans certains pays à l'heure actuelle ! Je vous souhaite donc bonne chance. Vivre ou mourir, à vous de choisir ! »
Quatre heures venaient de s'écouler. Quatre heures à contempler sa table de jeu géante. Un rescapé, sorti seul, blessé, pas grièvement ; un survivant accompagné de deux de ses proches, arrivé dans le septième compartiment de sa route. Les autres étaient morts, Anastassia utiliserait ce qu'il restait de leur dépouille pour faire avancer la science, ou elle pourrait encore vendre certains de leurs organes, ce genre de chose. Il y avait utilité à tout et à rien. La russe sortit un téléphone de la poche de sa chemise orange et composa rapidement un message : je te fais livrer trois personnes demain matin, prépare l'argent. Ana balança ensuite l'appareil sur son bureau, puis appuya sur un bouton quelconque du clavier, verrouillant les portes des couloirs. De cette façon, les trois survivants ne pourraient plus s'échapper jusqu'à ce qu'on vienne les récupérer. Anastassia se leva, prit son manteau en cuir et quitta les locaux. Sa fille l'attendait sûrement à la maison, ou pas. Aussi loin qu'elle s'en rappelait, celle-ci passait ses journées dans les sous-sols d'Armanskaïa Corp ou dans les bas-fonds de Gotham City. Une famille très soudée en perspective, comme vous le constatez. Mais qui soupçonnerait donc une mère et qui plus est, une respectable citoyenne et scientifique de Wayne Industry, d'être Mastermind ?
♣ Hors jeu
♠ Prénom / pseudo : Chubaka
♠ Âge :15 ans
♠ Avatar : Kate Beckinsale
♠ Ville/Pays : Polynésie Française
♠ Comment avez-vous découvert le forum : Via un top-sites